Sortie annuelle à Notre-Dame d’Étang à Velars-sur-Ouche le mardi 5 juin 2018

La statue de Notre-Dame d’Étang avant restauration. Publié par Christiane Perruchot, Traces écrites news, 6 mars 2015

La statue de Notre-Dame d’Étang avant restauration. Publié par Christiane Perruchot, Traces écrites news, 6 mars 2015

Les Amis du Vieux Fontaine organisent leur sortie annuelle le mardi 5 juin 2018 et vous proposent la visite du site de Notre-Dame d’Étang à Velars-sur-Ouche.  Cette sortie est gratuite et ouverte à tous.

Sous la conduite de M. Striffling président de l’association des amis de Notre-Dame d’Étang

  • Visite de l’église de pèlerinages de Velars-sur-Ouche (XIXème siècle),
  • Accès en voiture jusqu’au parking du plateau du Bon Pasteur,
  • Conférence de 30 minutes. Possibilité de repartir après.
  • Montée à pied sur 150 m de dénivelé pour accéder au monument. Prévoir ¾ d’heure. Possibilité d’accès en voiture avec un véhicule tout terrain. Le monument n’est pas visitable. Depuis la piste des parapentistes, vue sur la vallée de l’Ouche,
  • Retour à la ferme du Bon Pasteur et partage de l’amitié.

Durée globale : environ 4 heures.

Départ en covoiturage à 14 h : 12 rue du Mont-Fleury
ou rendez-vous à 14 h 30 devant l’église de Velars-sur-Ouche.

Bulletin d’inscription à la sortie 2018 à Notre-Dame d’Etang.

La maison natale de saint Bernard en 1863

Laurence de BLANZY, « La maison de saint Bernard à Fontaine-lès-Dijon, (16 septembre 1863) », album de 38 dessins et lavis, Chenôve, Fixin, Couchey, Dijon, 12 x 19 cm, 1862-1868. Bibliothèque municipale de Dijon, Etudes, fonds patrimoine, Est. 1047.

En 1863, la maison natale de saint Bernard était la propriété du chanoine Renault qui l’avait rachetée en 1840. Le monastère des Feuillants, vendu comme bien national pendant la Révolution, avait été acheté par des entrepreneurs pour tirer parti des matériaux et l’église des moines  avait été partiellement démolie. Il ne restait que les deux chapelles qui servaient de communs et sur lesquelles  un toit fut mis en 1821 pour les protéger des intempéries. À gauche de celles-ci, de l’ancienne tour de guet qui abritait le sanctuaire établi au XVIIIe siècle et des logements à l’étage, on voit les arrachements correspondant à la partie située au-dessus des dômes des chapelles.
Au rez-de-chaussée, on reconnaît l’entrée de chacune des deux chapelles donnant sur un vestibule et, à l’entresol, en retrait, les deux petites fenêtres des tribunes.
La tour d’entrée qui avance sur la place, la maison du vigneron qui lui est accolée et ses dépendances, sont telles que les avaient laissées les Feuillants car elles étaient habitées. A droite, le bâtiment bas, transformé en bûcher, est ce qui reste de la tour du clocher de l’église du monastère. Le chanoine Renault n’avait que de modiques ressources. Il ne put qu’exécuter les travaux les plus urgents pour arrêter la dégradation du monument. Ce n’est qu’en 1880 que l’aspect du bâtiment sera modifié pour prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.

(Élisabeth RÉVEILLON et Sigrid PAVÈSE, mars 2018).

La Visitation, peinture murale du XVIe siècle dans l’église Saint-Bernard de Fontaine-lès-Dijon

Ancienne peinture dans l’église Saint-Bernard de Fontaine lès-Dijon, dessin à la mine de plomb sur papier, 16,5 x 21,5 cm, fin XIXe siècle, auteur inconnu (Chanoine Chomton ?). Archives diocésaines de Dijon, Y, portefeuille Fontaine-lès-Dijon.

Cette peinture murale,  aujourd’hui disparue, se trouvait sur une paroi du chœur de l’église Saint-Bernard de Fontaine. Elle représente dans la partie gauche la scène de la Visitation, ce que confirme l’inscription tronquée de la frise et celle du phylactère : HOC MIHI V(T)…, paroles d’Elisabeth dans l’évangile selon saint Luc (chapitre 1, verset 43) : Et unde hoc mihi ut veniat mater Dominimei ad me ? (Et d’où me vient ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ?). Dans la partie droite, saint Pierre tenant une grande clé présente un donateur en prière, un clerc en vêtement liturgique, qui pourrait être le curé Pierre Chauchier, dont on peut admirer la pierre tombale dressée sur le mur du bas-côté sud de l’église. L’encadrement architecturé à pilastres et fronton et le costume d’Elisabeth, qui présente de grandes similitudes avec celui de la statue d’Antoinette de Fontette conservée au musée des Beaux-Arts de Dijon, permettent de dater cette peinture du milieu du XVIe siècle.

(Élisabeth RÉVEILLON et Sigrid PAVÈSE, mars 2018).

Le sauvetage de la vigne de M. et Mme Guignon donne naissance à « la Vigne de Fontaine »

La vigne de M. et Mme Guignon pendant les vendanges de 2001 avant le lotissement des Champs Rémy (Cliché S. Pavèse).

Caressée par le soleil du matin sur le coteau de la butte exposée au levant, une petite vigne s’étire entre l’ancien chemin dit des champs d’Aloux et le chemin tout aussi ancien de Fontaine à Ahuy.  Enchâssée aujourd’hui entre le cimetière formant équerre, les  lotissements du Panorama, des Champs Rémy et la rue Darnet et Pontiroli, elle est devenue le vestige symbolique du passé viticole florissant de la commune.

Pendant des siècles, le cru de Fontaine, qui entrait avec ceux de Dijon, Talant et Chenôve dans la production du « vin du Dijonnoiz » s’est vendu à un prix supérieur à celui de la Côte.  Victime d’un choix productiviste, il commença à perdre de sa valeur à la fin du XVIIe siècle et amorça ainsi  son déclin. Grignoté par l’urbanisation, le vignoble de Fontaine a pratiquement disparu du paysage de la commune. On doit au maire, Paul Morelon, le sauvetage d’une des dernières vignes encore en production à Fontaine.

D’une superficie de 1064 m², elle était la propriété  de monsieur et madame Guignon qui la cultivaient pour leur propre consommation de vin. Lors de l’urbanisation des champs Rémy, à la demande de la municipalité, dans l’acte de remembrement établi en 1999, la société d’aménagement prit les dispositions nécessaires pour attribuer cette parcelle à la ville de Fontaine. C’est ainsi que la ville de Fontaine put se rendre propriétaire de  la parcelle de monsieur et madame Guignon et de ses sept rangs de vignes plantés alors en cépage dit direct, qui prit le nom de « Vigne de Fontaine ».

(Sigrid PAVÈSE, mars 2018).

Renouvellement du bureau des Amis du Vieux Fontaine

Suite à l’assemblée générale du 26 janvier 2018 le bureau des Amis du vieux Fontaine est composé comme suit :

Présidente d’honneur : Denise BOUTILLON

Présidente : Sigrid PAVÈSE

Vice-présidente : Claude ROBERT

Trésorier : Albert MARTINAND

Le renouvellement du bureau s’étant opéré par défaut de candidature, les Amis du Vieux Fontaine continuent à rechercher des candidats pour épauler ou  remplacer les membres du bureau.

Assemblée générale des amis du vieux fontaine

Vendredi 26 janvier 2018 à 18 h

Centre d’animation Pierre Jacques

Ordre du jour :

Rapport moral et approbation, rapport d’activités et approbation, bilan financier : approbation et quitus, projets 2018, échanges et questions diverses,  renouvellement du bureau.

Au cas où le bureau ne pourrait pas être renouvelé, l’assemblée générale ordinaire sera suivie immédiatement d’une assemblée générale extraordinaire pour statuer sur le devenir de l’association. Conclusion et verre de l’amitié.